Les défis structurels du secteur du thé

Le thé est devenu un produit de commodité et son industrie fait face depuis plusieurs décennies à un problème structurel de surproduction qui a entraîné une chute des prix d’achat aux fournisseurs de près de 35% ces 25 dernières années.

Cette situation économique exerce une pression financière grandissante sur les producteurs de thé pouvant menacer leur existence même.

Pour assurer leur survie, les plantations sont alors amenées à réduire leurs coûts de production : dans ces circonstances, la préservation de l’environnement ou la protection des conditions de travail des employés deviennent moins prioritaires.

La réponse des marques pour promouvoir
une production plus responsable

Afin d’encourager l’adoption et le développement de pratiques plus respectueuses de l’environnement et du bien-être des cueilleurs de thé, certaines marques s’engagent, à travers la labellisation de leurs produits, en faveur de programmes de certification agricole offrant la garantie de modes de production plus durables :

Développement durable

Rainforest Alliance, un label international d’agriculture durable pour les produits issus des pays en voie de développement :

L’ONG Rainforest Alliance certifie les exploitations agricoles dont les pratiques de culture permettent la protection des ressources naturelles et de la biodiversité ainsi que l’amélioration des conditions de vie des cueilleurs de thé et de leur famille.

Commerce équitable

Max Havelaar, un label international du commerce équitable :

La certification Max Havelaar a pour objectif de rééquilibrer les relations commerciales internationales en faveur des petits producteurs de l’hémisphère sud, en leur garantissant notamment des revenus stables (par le versement d’un prix minimum fixe et d’une prime de développement).
 

Agriculture biologique

AB, le label français de l’agriculture biologique